Biographie
Représentation dans les instances extérieures
EP SCoT : suppléant
Syndicat mixte du bassin hydraulique de l'Isère (SYMBHI-AD) : titulaire
Syndicat mixte - Territoire d'énergie Isère : suppléant
Société Publique Locale Eaux de Grenoble Alpes (SPL EDGA) - Conseil d'administration
Association Air Rhône-Alpes
Association Initiative Biodiversité Combe Madame (IBCM)
Association pour une GEstion Durable de l'Energie (AGEDEN)
Commission départementale des risques naturels majeurs : titulaire
Société par Actions Simplifiées (SAS) Centrales villageoises du Grésivaudan : titulaire
Institut des Risques Majeurs - assemblée générale
Territoire d'énergie Isère (TE38) : suppléant
Commission consultative des services publics locaux (CCSPL)
EPIC Office de tourisme Chartreuse Belledonne
Natura 2000 : suppléant, comité de pilotage
AMORCE : suppléant
Bio express
Originaire du Nord, il fait ses études à Paris. Son doctorat de Sciences en poche, il décide de quitter la capitale et part à la recherche de la région dans laquelle il se posera. Quand il arrive à Grenoble, c'est le coup de foudre, les montagnes et les sommets enneigés lui ont tapé dans l'œil. Ingénieur biologiste au CHU, c'est à Crolles qu'il décide d'établir son camp de base ; là encore c'est l'environnement et le cadre de vie qui vont le séduire.
Parcours municipal
Il fait ses premiers pas en politique en 1995 aux côtés de François Brottes. « Il m'a appris une chose capitale : un élus doit être un représentant des citoyens et c'est un citoyen avant tout. » D'abord conseiller municipal, il devient maire en 2014 avec la volonté de rassembler et d'écouter. « Un mandat, c'est passionnant quand vous arrivez à faire bouger les lignes même un tout petit peu. La difficulté dans l'avancement collectif ce n'est pas la technique, c'est l'humain, il faut convaincre et pour faire changer les habitudes, ça demande beaucoup d'énergie ».
Engagement pour le territoire
Conseiller communautaire en 2014, en 2020 Henri Baile lui propose la vice-présidence en charge de l'environnement, de l'énergie et de l'innovation. La tâche est grande et les enjeux nombreux. « Le défi : faire avancer cette transition environnementale tout en conciliant les dimensions économiques, ce qui peut être vu comme antinomique. Je suis convaincu que nous pouvons travailler les deux sujets de front sans les opposer. » Ses dossiers prioritaires ? Ils sont nombreux. Philippe Lorimier est très attaché à la notion de couloirs de vie et à la protection de la biodiversité. Il entend agir davantage pour la qualité de l'air et pour lui cela passera par les nouvelles mobilités. Convaincu de l'usage du vélo électrique, il souhaite travailler en transversalité avec la vice-présidente en charge des mobilités afin de développer l'offre sur le territoire et de l'adapter aux besoins des usagers ; « ça ne se résume pas au simple trajet domicile/travail. Souvent avant d'aller travailler il faut déposer les enfants à l'école, à la crèche, le soir on fait des courses avant de rentrer,... L'outil doit coller aux réalités du quotidien. » Il souhaite également engager une réflexion sur les Zones à Faibles Emissions, directement liées aux mobilités, au chauffage, à la rénovation thermique des bâtiments. Côté énergies renouvelables, il aimerait que notre territoire se dote de panneaux photovoltaïques, là où cela s'y prête bien sûr. « Mais pour prêcher la bonne parole, nous devons nous, collectivité être exemplaire en la matière. Ce sera un vrai sujet pour le mandat en cours. Le mixte énergétique est atteignable à 50% si on avance de façon volontariste. Les maires font des efforts et la communauté de communes doit accompagner cette démarche. » Contre le côté punitif et la culpabilisation permanente, il est pour la responsabilisation et l'incitation. Il entend bien toucher le plus grand nombre et pouvoir accompagner ceux qui ont moins de moyens. « Les effets de seuil pour les aides financières en matière de réhabilitation énergétique de l'habitat sont une vraie difficulté. Même chose avec les dispositifs de primes qui au final ne bénéficient qu'à ceux qui ont le plus de moyens ». C'est pourquoi il prône pour une écologie accessible à tous.
L'Histoire le passionne, « on ne construit pas sans avoir posé de bonnes bases et sans connaître ses racines ». Ça l'aide aussi à relativiser, « finalement l'Homme ne change pas, c'est son environnement qui évolue et qui permet d'atténuer son agressivité ; il faut toujours tirer les leçons de l'Histoire ! » Ceinture noire de judo, il garde de ses années de pratique une discipline et le respect des autres, qu'il met en pratique tant dans son quotidien que dans l'exercice de ses fonctions : « les élus doivent montrer qu'ils sont en capacité de se contrôler et de se maitriser. »